la douleur… la douleur ne s’efface pas. elle demeure tapie en nous comme
une bête féroce et fulgurante. elle reste là, blottie dans notre âme et dans
notre coeur attendant de nous consumer tout entier. c’est une entité perverse
et sournoise qui nous pousse à détruire méthodiquement tout que l’on a bâti,
tout ce que l’on aime, tout ce à quoi on pourrait se raccrocher jusqu’à ce qu’il
ne reste plus qu’elle. car la douleur est une compagne jalouse qui ne souffre
d’aucune rivale.

dans sa quête de vengeance, le capitaine phébur va en faire l’amère expérience.
et qu’importe qu’il détienne un appareil capable de changer à tout jamais la
face du monde, qu’importe qu’il mette en danger ses compagnons et qu’il
risque d’ébranler le fragile équilibre entre les nations sous-marines, la seule
chose qui compte désormais est de prendre sa revanche contre les coralliens.

confronté aux pires prédateurs de l’humanité, recherché sans relâche par les
agents des puissances océaniques et traqué par un mystérieux sous-marin,
il lui faudra surmonter sa souffrance ou sombrer dans l’abime de ses regrets.

avec equinoxe s’achève le cycle azure de polaris.